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Le serviteur impitoyable

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Tu peux lire cette parabole dans l’évangile de Matthieu chapitre 18 versets 21 à 35.

 

Jésus raconte cette histoire pour répondre à la question de Pierre : « Combien de fois dois-je pardonner à celui qui me fait du mal ? ». Pierre veut connaître les limites que propose Jésus, car la tradition juive dit de pardonner trois fois. Mais que demande Dieu ? Où sont les limites du pardon ?

L’histoire commence ainsi ; un roi puissant convoque tous ses serviteurs pour qu’ils rendent des comptes et voir ceux qui lui doivent de l’argent. On lui amène un serviteur qui lui doit une fortune, 10 000 sacs d’argent l’équivalent de 20 ans de salaire. Sa dette est énorme, même en vendant tout et en travaillant il n’arrivera pas à rembourser.

Alors il demande que le roi ait pitié de lui et lui fasse grâce. Le roi qui est bon et gentil a pitié de lui et annule la dette du serviteur. Ainsi le roi prend à sa charge toute la dette de cet homme. Quel cadeau énorme ; c’est une illustration de la grâce de Dieu qui a payé pour nous, en donnant son Fils Jésus. Sur la croix Il a payé à notre place notre dette du péché. Elle est si énorme que jamais nous ne pouvons la payer nous-mêmes. Cet homme est reparti le cœur léger, joyeux, avec un gros fardeau en moins. Je me souviens que le jour où Jésus a pardonné mes nombreux péchés, j’étais si heureux que j’en pleurais et que je sautais de joie, je me sentais tout léger.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Sur le chemin de retour, il rencontre un copain qui lui doit une très petite somme, environs trois mois de salaire. Il l’attrape par la gorge, l’étrangle à moitié et lui dit : « Paie ce que tu me dois ! » Son copain lui demande d’avoir pitié mais rien n’y fait, il le jette en prison et exige le paiement de la dette.

 

Que pensez-vous de cette façon d’agir ? Ce comportement n’est-il pas affreux ? N’agissons-nous pas, parfois, de la même façon ? Avec dureté, sans cœur, oubliant le bien qu’on nous a fait, voulant faire payer aux autres leurs petites offenses.

Le serviteur impitoyable pensait s’en tirer ainsi, mais le roi apprend ce qui s’est passé et il le convoque. Devant la gravité de l’attitude du serviteur, le roi annule la remise de dette et le jette en prison pour toujours. Le roi avait été bon à son égard et lui avait fait grâce, lui faisant cadeau de ses dettes, lui devait agir de même avec son copain.

Il arrive parfois que nous sommes blessés, humiliés, et cela déclenche une souffrance dans le cœur, avec un désir de vengeance et un refus de pardonner. Nous voulons ne plus souffrir, mais même la vengeance n’enlève pas la souffrance. Le chemin de la guérison et celui du pardon, mais nous en sommes incapables. Que faire ? Venir à Jésus qui pardonne et nous donne la force de pardonner.

Si nous savons pardonner à ceux qui nous font du mal, nous prouvons que nous connaissons Dieu et son pardon. Jésus a effacé tous nos péchés car Il a promis que si nous confessons nos péchés Il est fidèle est juste pour nous les pardonner (1 Jean 1:9). Les petites offenses des autres ne sont rien en comparaison de la gravité de nos fautes envers Dieu. Il est écrit dans l’évangile de Matthieu 6 v.12 à 15 : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés […] Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses ».

Jésus enseigne à Pierre que nous devons pardonner 70 fois 7 fois, c'est-à-dire toujours, ceci est à la mesure du pardon de Dieu.

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Mots-clés de la méditation actuelle

Matthieu 18:21-35, Matthieu 6:12-15, Pardon, 1 Jean 1:9

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