Portrait d’une femme de la Bible : Sara, la femme d’Abraham

L’Éternel apparaît à Abraham près des chênes de Mamré ; Abraham est assis à l’entrée de sa tente pendant la chaleur du jour. Il lève les yeux et regarde et voici trois hommes sont debout près de lui. Quand il les voit, il court au-devant d’eux et se prosterne à terre…

(Lis la suite dans Genèse, chapitre 18 versets 3 à 15.)

Abraham accueille ces hommes et leur offre l’hospitalité. En lisant le texte tu peux voir avec quel zèle et quelle joie Abraham et Sara accueillent ces étrangers. En fait, ces trois hommes étaient des envoyés de Dieu et l’un d’eux était « l’Éternel » (le Seigneur). (Lis aussi Hébreux 13:2)

Alors le Seigneur annonce à Abraham que, d’ici un an, sa femme Sara va avoir un enfant. Sara est à l’entrée de sa tente derrière Abraham, elle écoute, puis elle rit en son cœur. Elle pense qu’elle est bien trop vieille et que c’est impossible de mettre un enfant au monde à son âge !

Le Seigneur connaît les pensées du cœur, il sait qu’elle ne croit pas et il dit à Abraham : « Pourquoi a-t-elle ri ? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de Dieu ? » Et encore une fois il répète : « L’an prochain je reviendrai et Sara aura un enfant ! ».

Sara entend les paroles de l’Éternel et se sent prise en défaut. Elle se justifie alors et ment. Elle dit : « Je n’ai pas ri », mais le Seigneur lui répond : « Mais si, tu as ri ! ». Quelle différence, en effet, avec Marie la mère du Sauveur qui a gardé les paroles de l’ange Gabriel dans son cœur (Luc 1:38). Nous verrons ce texte la semaine prochaine.

Le Seigneur reprend sévèrement Sara en lui disant : « Si, tu as ri… ». Cela signifie : Non seulement tu ne crois pas, mais encore tu mens ! Seul Dieu connaît les pensées du cœur, il sait aussi quand nous ne croyons pas, et que nous mentons pour nous justifier. La réprimande humilie profondément Sara, car « rien n’est impossible à Dieu ».

Dans le Nouveau Testament, il est dit que « Sara cru Dieu et qu’elle a été rendue capable d’avoir un fils (Isaac) malgré son âge avancé ; car ce que Dieu dit, il peut aussi l’accomplir ».

Quand Dieu parle, nous lui résistons souvent. Il est nécessaire alors que ce péché d’incrédulité et de mensonge soit dévoilé et que notre bouche soit fermée. Quelle honte de ne pas croire quand Dieu parle. Mais aussi quelle joie de pouvoir croire après avoir été humilié :

« Avant d’avoir été humilié, je m’égarais, maintenant j’observe ta Parole. »  (Psaume 119:67)